Publicité 101 : Made in Québec

Nombreux sont ceux qui expliquent l’arrivée de la publicité par l’industrialisation. Mais au Québec, l’histoire est un peu différente. L’industrie québécoise de la publicité se démarque du marché anglophone américain depuis un peu plus de 50 ans maintenant, et voici comment :

Publicité 101 : Made in Québec

1960 : Depuis l’arrivée de la télévision en 1952, on remarque que la traduction des publicités américaines ou ontariennes vers le français est plus difficile. Les messages publicitaires manquent de synchronisme. Il faut les adapter pour ce nouveau médium multimédia.

Avec la naissance du Publicité-Club en 1958, les publicitaires d’ici prennent conscience de leur souhait commun : une publicité par et pour les Québécois.

Les agences de publicité sont alors en pleine expansion – la création est désormais un travail d’équipe. C’est en 1963 que la première agence de publicité québécoise et francophone voit le jour : BCP.

1970 : Avec un climat de Révolution tranquille, la publicité québécoise prend un tournant très identitaire. La loi 101 redéfinit les bases de la langue québécoise et, autre changement majeur, le tutoiement devient courant.

« On est 6 millions, faut se parler »

La nouvelle fierté montréalaise : le métro!

1980 : On découvre l’influence de la publicité sociétale. On ne veut plus que vendre, on veut surtout changer les habitudes du consommateur. Au travers de ce type de publicités, les messages publicitaires font leur entrée en politique.

1990 : La mondialisation influence le style publicitaire : les grandes marques gardent les mêmes idées pour leurs messages, où qu’ils soient propulsés. La publicité québécoise perd donc un peu de son unicité, malgré que les voix soient adaptées.

Babybel en 1993

Pages Jaunes en 1995.

2000 : Depuis le début des années 2000, les technologies de l’information multiplient les occasions pour les annonceurs de se démarquer. On découvre une nouvelle plateforme publicitaire qui rejoint un public très large : le web. Le Québec a devant lui un marché mondial auquel il n’avait pas accès aussi facilement auparavant.

Aujourd’hui, la publicité québécoise a une identité qui lui est propre, des jingles dont on se souviendra encore longtemps, des marques qui se distinguent à l’international et un marché qui ne cesse de prendre de l’expansion.

Alors, trouvez-vous qu’on a bien vieilli?

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