PME : Valoriser le marketing pour survivre

26 juin 2014 |

En début juin avait lieu le 8e concours STRAT de l’Association des professionnels de la communication et du marketing (APCM). Cet événement vise à récompenser les meilleures stratégies «marcom» au Québec. Une belle initiative qui met toutefois en lumière le peu de rayonnement de la PME dans cet univers dominé par les grandes agences et les marques de renoms comme Desjardins, Kraft, GM, Home Depot, etc. En jetant un coup d’œil aux lauréats, on se demande en effet où se cache 95% de l’économie québécoise!

Historiquement, les petites et les moyennes entreprises d’ici investissent peu en marketing et en communication. Celles qui le font ne courent pas nécessairement les concours, car la fonction n’est pas très valorisée dans l’entreprise. Vous retrouverez beaucoup de coordonnatrices en marketing fraîchement sorties de l’Université dans les PME, mais peu de directrices des communications.

Pierre Parent, vice-président de l’APCM et l’un des organisateurs du concours Strat est pourtant très éloquent lorsqu’il explique que le monde dans lequel nous vivons est en telle transformation que la recette d’antan qui survalorisait les ventes, la R&D et les opérations ne tient plus. Il nomme ce phénomène, à juste titre, faire de la business as unusual. J’adore cette expression.

« Le professionnel en communication-marketing est de plus en plus un créateur de valeur. Il devrait se trouver au centre des décisions. Il faut le replacer dans l’organigramme »

– Pierre Parent, vice-président Association des professionnels de la communication et du marketing (APCM)

Une compétition plus vive des petites entreprises internationales et l’adoption du web comme canal de commercialisation ont complètement changé la donne. L’expérience client recherchée par les consommateurs est aujourd’hui à des années-lumière de ce qui était attendu il y a seulement quelques années. Sans une présence influente des professionnels en communication-marketing au cœur de l’organigramme de la PME, comment l’entreprise peut-elle rester branchée sur les attentes du marché et de ses clients?

Je suis tout à fait d’accord avec Pierre Parent lorsqu’il dit que les chefs d’entreprise doivent cesser de voir le rôle de la communication-marketing comme celui d’un publicitaire. Bien au-delà de cette étiquette, le professionnel «marcom» suit les tendances, analyse les besoins des consommateurs et permet à la direction d’ajouter de la profondeur à sa planification stratégique.

Entrepreneurs : voilà une belle piste de réflexion pour vos rêveries estivales!

À la semaine prochaine!

😉

Stéphanie

Ce texte a originalement été publié dans le blogue Marketing & Cie.


Our latest articles

Recherche

Vous cherchez un bon partenaire?

Ça tombe bien! Nous sommes toujours à la recherche d'excellents clients!